Diffusion 15.04.2023

De nombreuses études mettent en évidence les liens entre spiritualité, pratique religieuse et santé. Récemment de passage à Bienne, à l’initiative de l’Eglise catholique locale, la professeur Marie-Denise Schaller a cité les nombreux effets bénéfiques, en terme de santé et de bien-être, observés chez les personnes adeptes de spiritualité, de religion ou croyantes.

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La professeur Marie-Denise Schaller, anicenne médecin cheffe du CHUV et catholique engagée. Elle préside la Fédération ecclésiastique catholique romaine du canton de Vaud.

Ecoutez l’intégralité de la chronique :

Globalement, il est établi que la foi, la pratique d’une religion ou d’une spiritualité ont une incidence sur de nombreuses maladies, comme les maladies psychiatriques, les cancers, les maladies cardiaques, neurologiques ou encore dégénératives.

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L’effet positif sur la santé de la spiritualité et richement documenté par de nombreuses études.

Pour Marie-Denise-Schaller, sans vouloir tirer de conclusions trop hâtives, il est vérifié que l’absence de sens dans la vie fait aussi courir un plus grand risque au niveau des addictions, de la violence et de la dépression, sachant que la santé n’est pas l’absence de maladies, mais un bien-être physique, psychologique, social et spirituel.
Croire ferait donc vivre mieux, mais aussi plus vieux. Comment l’expliquer? La génétique apporte un élément de réponse. On s’est aperçu que l’extrémité des chromosomes, les télomères, étaient mieux protégés chez les groupes de personnes ayant la foi.

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La foi ou la spiritualité sont de plus en plus reconnues comme ayant le potentiel de prévenir, d’aider à guérir ou de faire face à la maladie.