Diffusion 16.03.2024

Un peu partout en Suisse, entre autres à Bienne, des initiatives voient le jour cherchant à limiter voire à interdire la mendicité. Quelles pourraient être les conséquences de ce type de projets ? Quel est le fonctionnement de la mendicité aujourd’hui? Enfin, d’où vient la valeur que l’on accorde encore à la générosité, au fait d’aider son prochain ? Quelques pistes de réponses avec Andy Beney, de la division romande de l’Armée du Salut.

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Andy Beney, de la division romande de l’Armée du Salut

Ecoutez l’intégralité de la chronique :

Pour Andy Beney, à travers son engagement à l’Armée du Salut, il s’agit d’aider quelque soit l’origine et la situation des personnes dans le besoin. Mais voilà, le fait d’aider les plus démunis ne vas pas de soi : la générosité à elle-même une histoire qui ne cesse d’évoluer. Ainsi, relativement récemment, la problématique Rom a pris de l’ampleur, et un type nouveau de mendicité a commencé à questionner nos sociétés, voire à provoquer certaines tensions.

Il y a de quoi être touché par les destins souvent tragiques de certaines personnes exclues de la société, que l’on prévoit donc en plus de punir parce qu’elles sollicitent notre aide. Interdire la mendicité, ça ne semble pas être une solution à un problème plus large et plus profond. L’idée à cependant le mérite, selon Andy Beney, de stimuler la discussion.

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Pour en savoir plus sur le travail de l’Armée du Salut, rendez-vous sur leur site internet: https://armeedusalut.ch ainsi que sur leurs pages Facebook et Instagram.

A Bienne, l’Armée du Salut gère notamment un Bureau social avec le soutien de l’Association de l’Aide aux des Eglises aux passants.