Diffusion 20.04.2024
Le ministère pastoral représente souvent une nouvelle voie pour de nombreux hommes et femmes qui ont déjà parcouru des chemins professionnels divers. Aurore Boillat, future pasteure, achève actuellement son stage à la Paroisse réformée française de Bienne, marquant ainsi une étape significative dans un parcours pour le moins singulier. Elle est passée de la scène de crime à la sainte cène, une transition pour le moins surprenante. La Jurassienne partage avec nous les motivations et les méandres qui l’ont conduite vers cette reconversion peu commune. Pour elle, les détours de la vie, même ceux que l’on pourrait juger comme tels, sont souvent ceux qui nous enrichissent le plus profondément..
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ADN de contact, traces digitales ou de semelles et drogues font parti désormais du passé de criminologue d’Aurore Boillat. La trentenaire a entamé son parcours académique par un Bachelor en sciences forensiques, marqué par une immersion dans le domaine des substances psychotropes. Au cours de son Master, son intérêt s’est porté sur la criminologie, plus particulièrement sur la prévention de la criminalité.
Fraîchement diplômée, Aurore Boillat a d’abord occupé des postes dans la gestion de crise au Département fédéral des affaires étrangères et à l’état-major de l’Armée, avant de s’inscrire à la Faculté de théologie de Genève. Elle reconnaît le défi de cette transition après cinq années d’études. «C’est difficile de se dire qu’on va se relancer dans autre chose.» Ce choix va rapidement se révéler être le bon. «Très vite, j’ai trouvé beaucoup de plaisir à étudier la théologie et ses branches très variées, telles que l’histoire du christianisme, les sciences bibliques, l’éthique ou encore la philosophie.»
