Diffusion 29.06.2024

Les facultés de théologie des Universités de Lausanne et de Genève sont en train de modifier les conditions d’accès à un Master en théologie, afin de mieux prendre en compte les évolutions de la société, et de mieux faire face aux besoins des Églises. Retour sur une évolution qui en dit long, avec Élisabeth Parmentier, professeure de théologie pratique et doyenne de la faculté de théologie de l’Université de Genève.

Ecoutez l’intégralité de la chronique :

parmentierelisabeth
Élisabeth Parmentier, professeure de théologie pratique et doyenne de la Faculté de théologie de l’Université de Genève.

À condition d’avoir déjà un Bachelor dans une autre discipline, il est désormais possible de faire une formation concentrée sur une année, afin de commencer ensuite un master en théologie pendant lequel l’accent est mis sur la pratique. Ces changements sont le fruit d’une réflexion de fond : il s’agit de permettre aux gens d’arriver à leur rythme à la théologie, mais aussi d’amener plus vite les gens vers le terrain, vers la pratique.

Ceci s’explique aussi par l’évolution des Églises aujourd’hui, aux seins desquelles le besoin en personne formées et grand, ainsi que par l’évolution de notre société, dans laquelle les gens souhaitent pouvoir valoriser leur expérience.

Ce changement peut paraître étonnant, dans un contexte où les Églises dites « traditionnelles » prennent peut-être moins de place dans la société. Mais en même temps, selon Élisabeth Parmentier, le besoin spirituel des gens est très vif, et ces formations en théologie sont là pour répondre à ce besoin. L’avenir, c’est alors d’intégrer dans la formation théologique des gens d’horizons divers, qui sont proches du réel et qui osent renouveler la manière de se poser des questions.

bible

Pour en savoir plus: https://www.unige.ch/theologie/actualites/nouvelles-conditions-dacces-a-la-maitrise-en-theologie
et: https://www.unil.ch/ftsr/home/menuinst/formations/master/theologie.html