Diffusion 24.08.2024

Exercer une activité journalistique au sein d’un média catholique, informer le public sur des questions de foi, et porter la voix de l’Evangile: est-ce un métier comme un autre? Voilà 30 ans que Christiane Elmer se consacre à cette mission en tant que journaliste pour l’Angelus, le mensuel de la Paroisse catholique romaine de Bienne et des environs. À quelques jours de sa retraite, cette pétillante sexagénaire revient sur son parcours, au cours duquel elle a incarné la plume de l’Église catholique biennoise, contribuant à l’un des plus anciens bulletins paroissiaux de Suisse.

Ecoutez l’intégralité de la chronique :

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Christiane Elmer, sous peu à la retraite, après trois décennies à la rédaction francophone de l’Angelus. A notre future ex-collègue, nous souhaitons une retraite aussi lumineuse que son engagement.

Fondé en 1909, l’Angelus a évolué avec le temps, et Christiane Elmer en a été témoin et actrice. Elle est la première femme et la première laïque à avoir pris en charge la rédaction du bulletin, après une longue succession de prêtres. Cette transition a apporté une nouvelle dimension au bulletin, comme elle l’explique: «Le fait d’être une journaliste a donné une touche plus professionnelle à ce journal. Avant, il se concentrait surtout sur les informations paroissiales comme les horaires des messes. En plus, avec l’arrivée d’une femme, il y a eu peut-être aussi une approche différente des thèmes. J’espère que cela a été perçu positivement par les lecteurs.»

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Lancé en 1909, l’Angelus est l’un plus anciens bulletins paroissiaux de Suisse.

Travailler pour un média religieux comporte ses particularités. Christiane Elmer a dû composer avec l’image parfois ternie de l’Église dans les médias: «L’Eglise a mauvaise presse, surtout ces derniers temps. Travailler dans ce milieu exige d’être à l’aise avec sa foi sinon on ne tient pas la route.»

A l’heure du bilan, la rédactrice fde l’Angelus retire une leçon essentielle de son parcours: «Il faut peaufiner la communication. C’est fondamental.» L’Eglise doit tabler sur une communication plus limpide, à tous les niveaux. Cela passera notamment par les réseaux sociaux, un domaine où sa successeure, Céline Latscha, devra investir.

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Le mensuel sous sa forme actuelle affiche son bilinguisme en Une. Il contient également des articles en italien et en espagnol, reflets du multilinguisme de la communauté catholique biennoise.

Lire le numéro juillet-août 2024 de l’Angelus