Diffusion 01.11.2025
Le Canton de Berne a ouvert début août un nouveau centre de retour à Bienne, qui accueille exclusivement des familles et des femmes seules. Dans ce type de centres, des personnes se retrouvent à attendre, parfois des années, sans moyen de s’intégrer, sans l’autorisation de travailler et sans perspectives d’avenir. Ce sont des conditions qui ont d’ailleurs été dénoncées dans un récent rapport commandé par la commission fédérale des migrations.
Ecoutez l’intégralité de la chronique :

Sylviane Zulauf Catalfamo, membre du comité de l’association « Alle Menschen », décrit des conditions de vie à la limite du supportable, dans un isolement et une absence de stimulations venant de l’extérieur. Cela est particulièrement préoccupant pour les enfants qui vivent dans ces centres, qui sont parfois nés en Suisse.

Contre un certain immobilisme politique, il est alors possible de s’engager bénévolement, de chercher à sortir un petit peu les personnes déboutées de leur détresse. En effet, rendre la vie des résidents dans ces centres un peu plus « normale », c’est un objectif que chacun peut, à sa mesure, tenter de favoriser, en allant par exemple à la rencontre des familles.
Mais cette situation à Bienne a alors plusieurs explications plus globales qui, selon Sylviane Zulauf, prennent leur source dans la politique irresponsable et prédatrice de la Suisse et de l’Union européenne.

Pour en savoir plus sur le travail de l’association « Alle Menschen », rendez-vous sur: https://www.alle-menschen.ch ou écrivez directement un mail à info@tous-les-êtres-humains.ch.
